AFAPREDESA

AFAPREDESA nace como respuesta civil a la lamentable situación de los derechos humanos, la incapacidad de defensa de los desaparecidos y torturados y de nuestra angustia como padres, hijos, esposas o hermanos ante la consecuencia de la invasión cívico-militar del Sáhara Occidental por Marruecos.
AFAPREDESA se constituyó el 20 de Agosto de 1989 en los Campamentos de refugiados de Tinduf. Es una Organización No Gubernamental saharaui de defensa de los Derechos Humanos, así reconocida por las leyes saharauis.
Es miembro observador de la Comisión Africana de Derechos Humanos y miembro de la Coalizacion Internacional para la protección de todas las personas contra las desapareciones forzadas.
Participa en el Consejo de Derechos Humanos de la ONU en Ginebra. También actúa ante el Parlamento Europeo.
AFAPREDESA ha sido proscrita por el gobierno marroquí, pero aún así continúa ejerciendo su actividad dentro del territorio ocupado.

miércoles, 26 de julio de 2023

AFAPREDESA DÉNONCE LA BRUTALE AGRESSION ET TENTATIVE D'ASSASSINAT DU DÉFENSEUR DES DROITS DE L'HOMME RACHID SGHAYER.

 

 “Ce que nous avons à dire aux Marocains, c'est qu'ils sont venus dans ce pays et l'ont occupé en 1975. Nous continuons toujours à revendiquer notre indépendance, ni plus, ni moins. Il y a beaucoup d'oppression. La police secrète est partout. Il n'y a pas de liberté d'expression”.  

Déclaration de Rachid Ahmed Mahmud Salama à la BBC en avril 2009, ses paroles sont toujours d’actualité.

 À 2 heures et demie du matin, le 17 juin 2023, le défenseur des droits de l'homme Rachid Ahmed Mahmud Salama (également connu sous le nom de Rachid Sghayer), a fait l'objet d'une tentative de meurtre par trois colons marocains qui l'attendaient devant sa maison dans la ville de Dajla (anciennement Villacisneros). Les trois agresseurs l'ont attaqué avec des armes blanches, dont une machette, sur différentes parties du corps, causant des lésions et des blessures graves au visage et à la main. Il a été transporté à l'hôpital d'El Aaiún (capitale du Sahara occidental) où il a été opéré, avec un certificat médical d'incapacité pour 120 jours. Actuellement, il est hors de danger et a pu retourner dans sa ville natale Dajla où il a reçu un accueil chaleureux de soutien et de solidarité des citoyens sahraouis. Les trois agresseurs n'ont été ni identifiés ni arrêtés, bien que l'un d'entre eux ait été décrit par Rachid puisqu'il le surveillait constamment dans déplacements depuis plusieurs jours. Dans les cas similaires d'agression, de meurtre ou de graves violations des droits de l'homme et des crimes de guerre, les auteurs intellectuels et/ou matériels marocains ont toujours bénéficié de l’impunité totale.


Le défenseur des droits de l'homme Rachid Ahmed Mahmud Slama est originaire de la ville de Dakhla, né en 1976. Il est membre de l'organisation Front Line Defenders et impliqué dans les médias sociaux pour sensibiliser la population sahraouie sur ses droits, en particulier le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.


Rachid a une longue histoire d'activités en faveur des droits de l'homme et de l'autodétermination du peuple sahraoui. À cause de cela, il a subi de nombreuses représailles, intimidations, agressions et détention arbitraire. En avril 2009, il a été enlevé et agressé par des agents marocains pour avoir accordé une interview à la BBC britannique(1).


Le 8 octobre 2009, il a été arrêté à l'aéroport de Casablanca, aux côtés de 6 défenseurs et activistes sahraouis, alors qu'ils revenaient d'une visite historique et inédite aux camps sahraouis(2). Il a été libéré "provisoirement"(3), le 17 mai 2010, sans procès ni compensation pour sa détention arbitraire et les tortures subies lors de son enlèvement illégal.


Récemment, Rachid Sgheyer a été fortement impliqué dans les enquêtes sur de graves violations des droits de l'homme, notamment la disparition forcée du citoyen Lahbib Ahmed Hmiti (connu sous le nom de Lahbib Aghrichi), une affaire qui est entre les mains du Comité des Nations Unies contre les disparitions forcées.


L'Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA) craint que l'agression brutale et la tentative de son assassinat ne soient liées aux activités de Rachid Ahmed Mahmud Slama en faveur de la défense des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés.


AFAPREDESA condamne fermement cette brutale agression commise à l’encontre du défenseur des droits de l'homme et exhorte le Royaume du Maroc, en sa qualité de puissance occupante, à :


  1. Respecter scrupuleusement les droits de la population civile sahraouie, conformément aux conventions de Genève et à leurs protocoles additionnels, et à traduire les responsables devant la justice.
  2. Mettre fin aux graves violations, aux intimidations, aux harcèlements, aux arrestations arbitraires, à la torture et aux mauvais traitements, aux crimes de guerre contre la population civile sahraouie, en général, et contre les défenseurs des droits de l’homme, en particulier.
  3. Permettre, sans retards additionnels, le libre accès aux territoires occupés du Sahara occidental, aux observateurs internationaux et aux organismes humanitaires, très particulièrement au Comité international de la Croix-Rouge. 


AFAPREDESA demande au gouvernement espagnol(4) de prendre les mesures diplomatiques et politiques nécessaires pour protéger la population sahraouie dans les territoires occupés du Sahara occidental contre tout abus, comme l'exige sa mission sacrée en tant que puissance administrative du Sahara occidental, conformément à la Charte des Nations Unies. 


AFAPREDESA demande vivement aux Nations Unies de mettre en œuvre, sans plus tarder, ses résolutions sur le Sahara occidental, en particulier d'adopter "des mesures indépendantes et fiables, telles que prévues dans les rapports du Secrétaire général, les résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale de l'ONU, qui assurent le plein respect des droits de l'homme, en tenant compte des obligations des parties. Pour ce faire, il faut élargir promptement le mandat de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la surveillance des droits de l'homme. En même temps, il est urgent de reprendre les visites du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, paralysées depuis 2016.


AFAPREDESA demande également à l'Union européenne de prendre les sanctions appropriées contre l'État marocain tant qu'il ne respecte pas les standards de droits de l'homme prévus dans les accords d'association avancée avec le Royaume du Maroc.


AFAPREDESA lance un appel urgent aux organisations internationales des droits de l'homme à s'impliquer davantage pour mettre fin aux violations graves et systématiques des droits de l'homme au Sahara occidental.


Enfin, l'Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis(AFAPREDESA) demande au Comité international de la Croix-Rouge de prendre des initiatives á même d’aider les victimes des crimes de guerre et de graves violations du droit international humanitaire au Sahara occidental, conformément à ses propres statuts et à sa mission humanitaire dans le monde.


Fait à Chahid El hafed Buyemaa, le 26 juillet 2023.



(1) La BBC en rendra compte, le 20 mars 2010. Voir lien : http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/africa/8575448.stm

(2) Première visite de défenseurs des droits de l'homme des territoires occupés dans les camps de réfugiés depuis 1975. Les familles sahraouies sont séparées depuis le début de l'invasion, et elles peuvent que rarement se retrouver.

(3) Les autorités marocaines ont souvent recours à ce mode operandi pour ne pas justifier la détention arbitraire ou la torture et les mauvais traitements subis par les victimes.

(4) En application de la légalité internationale en vigueur et les propres résolutions des tribunaux espagnols, en particulier l'ordonnance 40/2014 signée de la main du magistrat et actuel ministre de l'intérieur espagnol Fernando Grande-Marlaska qui réaffirme que : « L'Espagne. en sa qualité de puissance administrative et en tant que telle, jusqu'à la fin de la période de décolonisation, a les obligations énoncées aux articles 73 et 74 de la Charte des Nations Unies, y compris donner protection, y compris juridictionnelle, à ses citoyens contre tout abus, pour lequel elle (Espagne) doit étendre sa juridiction territoriale à des faits tels que ceux qui se réfèrent dans la plainte à laquelle la présente procédure est contractée»




AFAPREDESA DENUNCIA BRUTAL AGRESION E INTENTO DE ASESINATO DEL DEFENSOR DE DERECHOS HUMANOS RACHID SGHAYER.

  


 “Lo que tenemos que decir de los marroquíes es que vinieron a este país y lo ocuparon en 1975. Aún seguimos reivindicando nuestra independencia, ni más, ni menos. Hay mucha opresión. La policía secreta está por todas partes. No hay libertad de expresión”. 

Declaración de Rachid Ahmed Mahmud Salama a la BBC en abril de 2009, sus palabras siguen vigentes, hoy día.   

A las 2 y media de la  madrugada del 17 de julio de 2023, el defensor de derechos humanos Rachid Ahmed Mahmud Salama (conocido igualmente como Rachid Sghayer), fue objeto de un intento de asesinado por tres colonos marroquíes que le esperaban delante de su casa en la ciudad de Dajla (antigua Villacisneros). Los tres agresores lo atacaron con armas blancas, entre las cuales un machete, en diferentes partes del cuerpo ocasionado lesiones y heridas graves en la cara y la mano. Fue trasladado al hospital de El Aaiún (capital del Sahara Occidental) donde fue operado, con certificado medico de incapacidad para 120 días. Actualmente, se encuentra fuera de peligro y ha podido regresar a su ciudad natal Dajla donde tuvo una calorosa acogida de apoyo y solidaridad por los ciudadanos saharauis. Los tres agresores no han sido ni identificados ni detenidos,  a pesar que uno de ellos había sido descrito por Rachid ya que llevaba varios días vigilando sus desplazamientos. En los casos similares de agresión, asesinato o graves violaciones de derechos humanos y crímenes de guerra, los autores intelectuales y/o materiales marroquíes gozaron siempre de total impunidad. 


El defensor de derechos humanos Rachid Ahmed Mahmud Slama es natural de la ciudad de Dajla, nacido en 1976. Es miembro de la organización Front Line Defenders e implicado en las redes sociales para concienciar a la población saharaui sobre sus derechos, muy particularmente el derecho a la autodeterminación del pueblo saharaui. 


Rachid tiene una larga trayectoria de actividades en pro defensa de los derechos humanos y la autodeterminación del pueblo saharaui. Debido a ello, sufrió numerosas represalias, intimidaciones, agresiones y detención arbitraria. En abril de 2009 fue secuestrado y agredido por agentes marroquíes por haber concedido una entrevista a la BBC británica (1). 


El 8 de octubre de 2009, fue detenido en aeropuerto de Casablanca, junto a 6 defensores y activistas saharauis, cuando regresaban de una histórica e inédita visita a los campamentos saharauis(2). Fue liberado “provisionalmente”(3), el 17 de mayo de 2010, sin juicio ni compensación por su arbitraria detención y las torturas sufridas durante su ilegal secuestro.


Recientemente, Rachid Sgheyer ha estado muy implicado en las investigaciones sobre graves violaciones de derechos humanos, entre ellas la desaparición forzada del ciudadano Lahbib Ahmed Hmiti (conocido como Lahbib Aghrichi), caso que se encuentra en manos del Comité Contra las Desapariciones Forzadas de Naciones Unidas. 


La Asociacón de Familiares de Presos y Desaparecidos Saharauis (AFAPREDESA) teme que la brutal agresión y el intento de su asesinato estén  relacionados con las actividades de Rachid Ahmed Mahmud Slama en pro defensa de los derechos humanos en los territorios ocupados saharauis.


AFAPREDESA condena enérgicamente esta brutal agresión cometida contra el defensor de derechos humanos y insta al Reino de Marruecos, en su calidad de potencia ocupante, de :


  1. Respetar escrupulosamente los derechos de la población civil saharaui, de conformidad con los Convenios de Ginebra y sus protocolos adicionales y llevar a los responsables ante los tribunales. 
  2. Poner fin a las graves violaciones, intimidaciones, hostigamientos, detenciones arbitrarias, torturas y malos tratos, crimines de guerra contra la población civil saharaui en general, y a los defensores de derechos humanos muy particularmente. 
  3. Permitir sin mas demoras el libre acceso a los territorios ocupados del Sáhara Occidental a los observadores internacionales y los organismos humanitarios, muy particularmente al Comité Internacional de la Cruz Roja. 


AFAPREDESA solicita  del gobierno español (4) tomar las medidas diplomáticas y políticas necesarias para proteger a la población saharaui en los territorios ocupados del Sáhara Occidental contra cualquier abuso, tal y como lo requiere su misión sagrada como potencia administradora del Sáhara Occidental, de conformidad con la Carta de Naciones Unidas. 


AFAPREDESA pide encarecidamente a Naciones Unidas implementar, sin mas demora, sus resoluciones sobre el Sáhara Occidental, en particular adoptar “medidas independientes y fidedignas, contempladas en los informes del Secretario General, las resoluciones del Consejo de Seguridad y la Asamblea General de la ONU, que aseguren el pleno respeto de los derechos humanos, teniendo presentes las obligaciones que incumben (a las partes) en virtud del derecho internacional”. Para ello, se requiere la urgente ampliación del mandato de la Misión de Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental (MINURSO) a la supervisión de los derechos humanos.   Al mismo tiempo, urge retomar las visitas del Alto Comisionado de Naciones Unidas para los derechos humanos, paralizadas desde 2016. 


AFAPREDESA solicita igualmente a la Unión Europea tomar las pertinentes sanciones contra el estado marroquí mientras no cumpla con los estándares de derechos humanos contemplados en los acuerdos de asociación avanzada con el Reino de Marruecos.   


AFAPREDESA lanza un llamamiento urgente a las organizaciones internacionales de derechos humanos a implicarse más para poner fin a las graves y sistemáticas violaciones de derechos humanos en el Sáhara Occidental. 


Finalmente, la Asociacón de Familiares de Presos y Desaparecidos Saharauis (AFAPREDESA) solicita al Comité Internacional de la Cruz Roja a tomar iniciativas para asistir a las víctimas de los crímenes de guerra y graves violaciones del Derecho Internacional Humanitario en el Sáhara Occidental, tal y como lo preven sus propios estatutos y su misión humanitaria en el mundo. 


Hecho en la Wilaya Chahid El Hamed Buyemaa, a 26 de julio de 2023.  

 (1)  La BBC dará cuenta de ello, el 20 de marzo de 2010. Ver enlace: http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/africa/8575448.stm 

Ver igualmente la noticia en Europapress: 

https://www.europapress.es/internacional/noticia-sahara-activista-saharaui-golpeado-policia-marroqui-hablar-bbc-20100320203901.html  

(2) Primera visita de defensores de derechos humanos de los territorios ocupados a los campamentos de refugiados desde 1975. Las familias saharauis llevan separadas desde el inicio de la invasión, y raramente pueden reencontrase. 

(3) Las autoridades marroquíes recurren a menudo a este modo operandi para no justificar la detención arbitraria ni la tortura y los malos tratos sufridas por las víctimas.

(4)  En aplicación de la legalidad internacional vigente y  las propias resoluciones de los tribunales españoles, en particular el Auto 40/2014 firmado de la mano del Magistrado y actual ministro de interior español Fernando Grande-Marlaska que reafirma que: “ España. en su calidad de potencia administradora y como tal, hasta que finalice el periodo de la descolonización, tiene las obligaciones recogidas en los artículos 73 y 74 de la Carta de Naciones Unidas, entre ellas dar protección, incluso jurisdiccional, a sus ciudadanos contra todo abuso, para lo cual debe extender su jurisdicción territorial para hechos como los que se refieren en la querella a que se contrae el presente procedimiento”

أفابريديسا تستنكر الاعتداء الوحشي ومحاولة اغتيال المدافع عن حقوق الإنسان رشيد الصغير


 ما يجب أن نقوله  للمغاربة هو أنهم أتوا إلى هذا البلد واحتلوه مند عام 1975. ما زلنا نطالب باستقلالنا لا أكثر ولا أقل. هنا الكثير من القهر. الشرطة السرية في كل مكان. لا توجد حرية تعبير

تصريح رشيد أحمد محمود سلامة لبي بي سي في أبريل 2009، ما زالت كلماته سارية الى يومنا هذا




في الساعة 2:30 من صباح يوم 17 يوليوز 2023 ، تعرض المدافع عن حقوق الإنسان رشيد أحمد محمود سلامة (المعروف أيضًا باسم رشيد الصغير) لمحاولة اغتيال قام بها ثلاثة مستوطنين مغاربة كانوا ينتظرون أمام منزله في مدينة الداخلة (فيلاسيسنيروس سابقًا). وهاجمه الثلاثة بأسلحة بيضاء ، من بينها سيف، في مناطق متفرقة من جسده ، مما تسبب في إصابات خطيرة في الوجه واليد. تم نقله إلى مستشفى العيون (عاصمة الصحراء الغربية) حيث أجريت له عملية جراحية وخرج من المستشفى بشهادة طبية حددت 120 يوما مدة العجز. حاليا، خرج من ماحلة الخطورة  وتمكن من العودة إلى مسقط رأسه الداخلة حيث لقي ترحيبا حارا بدعم وتضامن المواطنين الصحراويين هناك. لم يتم التعرف على المهاجمين الثلاثة أو اعتقالهم ، على الرغم من أن رشيد وصف أحدهم الذي كان يراقب تحركاته منذ أيام. في كل الحالات مماثلة من الاعتداء والقتل والانتهاكات الجسيمة لحقوق الإنسان وجرائم الحرب، تمتع الفاعلين دائمًا بالإفلات التام من العقاب


المدافع عن حقوق الإنسان رشيد أحمد محمود سلامة هو من مواليد مدينة الداخلة ، سنة 1976. وهو عضو في منظمة فرونت لاين ديفندر ومدون بمنصات التواصل الاجتماعي لتوعية السكان الصحراويين بحقوقهم ، ولا سيما حق تقرير المصير للشعب الصحراوي.


رشيد لديه تاريخ طويل من الأنشطة في الدفاع عن حقوق الإنسان وتقرير المصير للشعب الصحراوي. ونتيجة لذلك ، تعرض للعديد من الأعمال الانتقامية والترهيب والاعتداءات والاعتقال التعسفي. في أبريل 2009 ، اختطفه عملاء مغاربة واعتدوا عليه بعدما أجرى مقابلة مع بي بي سي البريطانية


في 8 أكتوبر 2009 ، اعتقل في مطار الدار البيضاء مع 6 مدافعين وناشطين صحراويين ، عندما كانوا عائدين من زيارة تاريخية وغير مسبوقة إلى مخيمات اللاجئين الصحراويين بالجزائر. تم الإفراج عنه "مؤقتًا" في 17 مايو / أيار 2010 ، دون محاكمة أو تعويض عن اعتقاله التعسفي والتعذيب الذي تعرض له أثناء اختطافه غير القانوني.


في الآونة الأخيرة ، شارك بشكل كبير في التحقيقات في الانتهاكات الجسيمة لحقوق الإنسان ، بما في ذلك الاختفاء القسري للمواطن لحبيب أحمد آحميتي (المعروف بلقب لحبيب أغريشي) ، وهي القضية المطروحة على أنظار لجنة الأمم المتحدة لمناهضة الاختفاء القسري.


تخشى جمعية أولياء المعتقلين والمفقودين الصحراويين (أفابريديسا) أن يكون هذا الهجوم الوحشي ومحاولة الاغتيال مرتبطة بآنشطة رشيد أحمد محمود سلامة في مجال الدفاع عن حقوق الإنسان في الأراضي الصحراوية المحتلة.


واذ تدين أفابريديسا بشدة هذا الاعتداء الوحشي  فانها تحمل المملكة المغربية المسؤولية عن السلامة الجسدية والذهنية للمدافع عن حقوق الانسان رشيد الصغير وتحثها على تقديم الجناة للعادلة وتطالبها، بصفتها قوة احتلال، على:


  1. الاحترام الصارم لحقوق السكان المدنيين الصحراويين ، وفقا لاتفاقيات جنيف وبروتوكولاتها الإضافية ، وتقديم المسؤولين عن جرائم الحرب إلى العدالة.
  2. وضع حد للانتهاكات الجسيمة والترهيب والمضايقة والاعتقالات التعسفية والتعذيب وسوء المعاملة وجرائم الحرب ضد السكان المدنيين الصحراويين بشكل عام والمدافعين عن حقوق الإنسان بشكل خاص.
  3. السماح للمراقبين الدوليين والمنظمات الإنسانية، وبالأخص اللجنة الدولية للصليب الأحمر، بالدخول بحرية إلى الأراضي المحتلة والتواصل مع الضحايا.


تطالب أفابريسا من الحكومة الإسبانية اتخاذ الإجراءات الدبلوماسية والسياسية اللازمة لحماية السكان الصحراويين في الأراضي المحتلة من الصحراء الغربية من أي تجاوزات ، على النحو الذي تقتضيه مهمتها المقدسة بصفتها القوة الإدارية للصحراء الغربية ، وفقًا لميثاق الأمم المتحدة.


تحث أفابريسا الأمم المتحدة على تنفيذ قراراتها دون مزيد من التأخير ، ولا سيما اعتماد "تدابير مستقلة وموثوقة ، على النحو الوارد في تقارير الأمين العام ، وقرارات مجلس الأمن والجمعية العامة للأمم المتحدة ، والتي تضمن الاحترام الكامل لحقوق الإنسان ، مع مراعاة الالتزامات التي تقع على عاتق (الطرفين) بموجب القانون الدولي". ولهذا ، فإن التمديد العاجل لولاية بعثة الأمم المتحدة للاستفتاء في الصحراء الغربية (مينورسو) للإشراف على حقوق الإنسان أمر ملح ولا يتحمل مزيد من التأخير. في الوقت نفسه ، من الضروري استئناف زيارات مفوضية الأمم المتحدة السامية لحقوق الإنسان المتوقفة، منذ عام 2016.


كما تطالب أفابريديسا الاتحاد الأوروبي باتخاذ عقوبات ضد الدولة المغربية ما لم تلتزم بمعايير حقوق الإنسان المنصوص عليها في اتفاقيات الشراكة المتقدمة التي تربطها مع المملكة المغربية.


أفابريسا تطلق نداء عاجلا لمنظمات حقوق الإنسان الدولية للمشاركة بشكل أكبر و اوسع لوضع حد للانتهاكات الخطيرة والمنهجية لحقوق الإنسان بالصحراء الغربية.


وأخيراً ، فإن جمعية أولياء المعتقلين والمفقودين الصحراويين تطالب اللجنة الدولية للصليب الأحمر اتخاذ مبادرات لمساعدة ضحايا جرائم الحرب والانتهاكات الجسيمة للقانون الإنساني الدولي ، على النحو المنصوص عليه في نظامها الأساسي ومهمتها الإنسانية في العالم.


حرر بالشهيد الحافظ بوجمعة، بتاريخ ٢٦ يوليو ٢٠٢٣