AFAPREDESA

AFAPREDESA nace como respuesta civil a la lamentable situación de los derechos humanos, la incapacidad de defensa de los desaparecidos y torturados y de nuestra angustia como padres, hijos, esposas o hermanos ante la consecuencia de la invasión cívico-militar del Sáhara Occidental por Marruecos.
AFAPREDESA se constituyó el 20 de Agosto de 1989 en los Campamentos de refugiados de Tinduf. Es una Organización No Gubernamental saharaui de defensa de los Derechos Humanos, así reconocida por las leyes saharauis.
Es miembro observador de la Comisión Africana de Derechos Humanos y miembro de la Coalizacion Internacional para la protección de todas las personas contra las desapareciones forzadas.
Participa en el Consejo de Derechos Humanos de la ONU en Ginebra. También actúa ante el Parlamento Europeo.
AFAPREDESA ha sido proscrita por el gobierno marroquí, pero aún así continúa ejerciendo su actividad dentro del territorio ocupado.

martes, 13 de diciembre de 2016

Liberté pour les prisonniers de Gdeim Izik et tous les prisonniers politiques sahraouis


Campagne pour la libération du groupe de Gdeim Izik 
et tous les prisonniers politiques sahraouis

  



Le Royaume du Maroc a décidé de poursuivre 24 sahraouis du Groupe Gdeim Izik par un tribunal civil, le 26 Décembre 2016, à Rabat, capitale du royaume. Ils avaient été condamnés par un tribunal militaire à des lourdes peines allant jusqu’à la perpétuité, le 18 Février 2012. Il s’agit d’une décision illégale contraire au Droit, en violation flagrante des Conventions de Genève ratifiées par l'Etat marocain[1] et pour l’injustice subie depuis plus de 5 ans et demi en violation du droit international des droits de l'homme. À l’instar le procès militaire précédent, le processus civil sera entaché d'irrégularités et de l'absence de garanties procédurales les plus élémentaires.

Face à ce simulacre de justice, l'Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA) lance un appel urgent pour leur libération des 21 sahraouis toujours en détention arbitraire depuis leur enlèvement en relation avec le démantèlement violent du camp de Gdeim Izik, survenu le 8 Novembre 2010. Dans ce campement plus de 20.000 Sahraouis s’étaient rassemblés, à 12 kilomètres de El Aaiún, pour exiger leurs droits sociaux et civils.

AFAPREDESA exige la libération immédiate et inconditionnelle de ce groupe ainsi que tous les prisonniers politiques sahraouis dans les geôles marocaines.

AFAPREDESA demandé l’envoi massif d'observateurs internationaux dans ce procès illégal marocain contre des militants et des défenseurs des droits humains du Groupe de Gdeim Izik.

AFAPREDESA a demandé l'intervention de l'ONU, l'UA, l'UE, les partis politiques ainsi que les organisations des droits de l'homme et de la société civile pour la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis.

Assez de répression et les violations des droits dans les territoires occupés du Sahara Occidental!

AFAPREDESA informera régulièrement l'opinion nationale et internationale sur la trajectoire de ces réputés défenseurs des droits de l'homme et activistes sahraouis pour la liberté la dignité:



Abdellah Abhah

Abdellah Abhah est né en 1980 à Aaiun. Ouvrier. Il s’agit d’un activiste bien connu pour son engagement pour les droits des travailleurs sahraouis et pour l'autodétermination du peuple sahraoui. Il avait participé à de nombreuses manifestations et sit-in pour demander la libération des prisonniers politiques sahraouis, la clarification du sort des disparus sahraouis, la fin de l'occupation, l'extension du mandat de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) au Droit de l’Homme. Il a rejoint la manifestation de Gdeim Izik de revendiquer que le peuple sahraoui puisse bénéficier des ressources naturelles que le Maroc pille avec la complicité de certains acteurs internationaux, dont l'Espagne, la France et l'Union européenne elle-même. Il a été enlevé le 19 Novembre, 2010 à El Aaiún. Il a été soumis à la torture et aux mauvais traitements. Condamné à la prison à vie par un tribunal militaire à Rabat le 18 Février 2012. Depuis son arrestation, il a été soumis à la torture, à des conditions de détention déplorables, au manque de soins médicaux et de nombreuses grèves menées à ce jour, il souffre de douleurs aiguës au niveau du dos et les articulations et la colonne vertébrale, Il souffre également de maladies rhumatismes et des reins. Il est actuellement en prison Aarajat, 6 km de Salé (Maroc). Sa famille a lancé un appel pour sa libération.



Mère  d’Abdellah Abhah et sa nièce

"LES VOIR LIBRES AVEC LEURS FAMILLES"
Transcription du témoignage de Jadu nièce de Adellah Abhah:

https://drive.google.com/file/d/0B_IEhVj8nvf1bEpYcXZvTW9NMm8/view

 "... -du 0mn17s-  Je suis la nièce de Abdellah Abhah. Il est mon oncle du groupe Gdeim Izik actuellement dans les prisons marocaines. Je l'ai plus revu depuis 2005. Je suis venu ici pour voir, plus ou moins, comment vont les gens sous l'occupation marocaine. La situation est pire de ce que je pensais. Il est pire que ce que nous voyons à la télévision et ce que nous entendons. En plus de des souffrances des prisonniers dans les prisons, il y a aussi la souffrance des familles. Par exemple, ma mère n'a jamais pu aller rendre visite à son fils. Il y a déjà 3 ans de prison qu’il en prison. Elle est très malade mais voudrait le voir, comme le souhaiterait n’importe quelle mère, mais de nombreuses circonstances, il y a beaucoup de problèmes, qui  de lui permettent d'aller rendre visite à son fils. Moi aussi j'aimerais aussi visiter mon oncle et je ne peux pas. Ma grand-mère peine à marcher ainsi que de nombreux autres problèmes qui nous empêchent d'aller le voir. Mais bon, je suis très reconnaissante à toutes les associations qui sont avec nous, qui nous soutiennent, de près ou de loin, tous ces gens qui sont avec nous. J'espère qu'ils continueront à se battre pour voir mon oncle libre avec tous les prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines, les voir libres avec leurs familles. Merci ... "



[1] Article 76. - Les personnes protégées inculpées seront détenues dans le pays occupé et si elles sont condamnées, elles devront y purger leur peine. Elles seront séparées si possible des autres détenus et soumises à un régime alimentaire et hygiénique suffisant pour les maintenir dans un bon état de santé et correspondant au moins au régime des établissements pénitentiaires du pays occupé. IV CONVENTION DE GENÈVE https://ihl-databases.icrc.org/applic/ihl/dih.nsf/48f761e1a61e194b4125673c0045870f/e8acc1a1e2a34f5fc1256414005deecc

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